1. BILAN DE LEGISLATURE
1.1 Les tendances
Le Collège nous livre une législature qui privilégie les grands projets et les finances, au détriment selon nous … des citoyens.
La majorité nous a à plusieurs reprises annoncé la faillite des communes… malgré cela, les finances d’Andenne sont en apparence au beau fixe : 9.000.000 de résultat cumulé plus réserves.
Mais qui profite de cette manne ? Le quatrième grand secteur de dépenses du budget ordinaire, c’est-à-dire les dépenses de dette ! Celles-ci mangent 20.65% et plus de 6.300.000 du budget ordinaire en 2017. Durant cette législature, l’endettement d’Andenne s’est sans cesse alourdi : 18.52% en 2015 et 19.65% en 2016. À comparer avec l’endettement de 10.3% à Sambreville, commune très similaire à Andenne, et aux 10% de moyenne régionale… N’oublions pas que ce niveau de remboursement devra être tenu pendant 15 ans pour les emprunts les plus courts.
Les recettes, elles, ne souffrent pas puisqu’elles sont en augmentation. Grâce à quoi ? A la rage taxatoire ! Horodateurs en centre-ville, hausse d’une impressionnante série de taxes et redevances (certaines ont subi une augmentation de 30%), augmentation vertigineuse de l’IPP (la dernière en date le porte à 8,6%, soit une des plus élevées de Wallonie et n’a pas encore porté sa pleine mesure) En revanche, les dépenses de personnel, de fonctionnement et certains transferts ont été verrouillés. Nous disons que les finances semblent au beau fixe car un problème persiste, sur lequel nous reviendrons : celui de la dette dont l’encours a explosé pendant cette législature (et cela reste un problème malgré des taux bas et des emprunts sur une plus courte durée).
Nous aurons aussi l’occasion de revenir sur les grands dossiers de la Législature : le parking payant, le centre-ville, la police, la création de la Zone Nage, les ZAE, l’extension du centre culturel.